Monet, impressions de l’étang
Stéphane Lambert
Je veux devenir chaque chose que je peins ! Et plus que toute autre chose je veux être l’eau ! L’eau à deux faces, à mille faces, qui porte et engloutit, passe et revient, absorbe et reflète, l’eau vers quoi tout chemine…
Giverny. Début du XXe siècle. Un vieil homme s’obstine à saisir l’intimité de la matière à travers le motif obsédant des nénuphars. C’est Monet.
Malgré une double cataracte, il travaille avec frénésie pour offrir à la France, en célébration de la fin de la Grande Guerre, ses Nymphéas, qui marqueront l’apogée de son art.
Parcourant les méandres de la création, Stéphane Lambert fait revivre, au plus près de leur voix intérieure, Monet, sa belle-fille, Blanche, et Clemenceau, l’ami fidèle, dans l’atmosphère si singulière du jardin et de l’étang.