La vie sans savoir

Christophe Etemadzadeh

Beaucoup de mes souvenirs d’enfance ressemblent à des rêves.

Que comprenons-nous de notre propre existence ? Tout ne nous échappe-t-il pas depuis toujours ?
Récit d’enfance, La vie sans savoir est une invitation à plonger dans le sentiment du temps, de ce qu’on croyait éternel et qui a disparu – c’est l’imparfait d’une vie.
Par-delà les accidents d’une histoire familiale tumultueuse, où la Flandre et l’Iran se rencontrent comme dans un rêve, Christophe Etemadzadeh retrace les souvenirs incertains, drôles ou douloureux de paysages et de visages disparus, d’amours et d’amitiés, de chagrins et de fautes.
Orgueilleuse recherche et désir mélancolique de fixer ce qui n’est plus – ne fut peut-être jamais.

La vie sans savoir est un défi littéraire audacieux, peut-être impossible, assurément insensé. Mais quel talent !

Lauréat du Prix Khôra-Institut de France de l’essai littéraire 2021
Première sélection du prix Jean-Jacques Rousseau de l’autobiographie 2021

Image de couverture de La vie sans savoir
Collection : La rencontre
janvier 2021
400 pages - 21 €
Dimensions : 12.5 x 22.5 cm
ISBN : 9782363082398
9782363082398

Lire un extrait

La vie sans savoir

Christophe Etemadzadeh

J’ai grandi dans une région où un ciel entièrement bleu semble une anomalie, mais (n’ayant jamais entendu dire qu’on rencontre plus d’adorateurs de l’azur sous les cieux gris et pluvieux qu’ailleurs) je ne crois pas que la rareté du phénomène explique à elle seule ma fascination. J’étais tellement habitué aux briques, aux cases, aux carreaux que je devais m’étonner, après m’être longuement penché sur mon cahier, de n’en pas voir au ciel : comment une couleur pouvait-elle être à ce point unie ? et sur une surface aussi vaste !

Ils en parlent…

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Les deux ouvrages du Prix Khôra-Institut de France de l’essai littéraire 2021

Depuis sa création en 2000, la Fondation Khôra-Institut de France s’est principalement consacrée à « l’aide au savoir ». Lancé en 2019, le Prix Khôra-Institut de France de l’essai littéraire récompense tout ouvrage dans lequel l’auteur, se fondant sur une expérience personnelle de la création, interroge la littérature par les moyens de la langue littéraire.

Par Victor De Sepausy

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Les sensations ne sont liées que par l’analogie…

Par Lucien D'Azay

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La vie sans savoir, Christophe Etemadzadeh (par Arnaud Genon)

« On en savoure la langue et le phrasé, la délicatesse. Car c’est bien le geste littéraire par lequel cette enfance est restituée qui fait sonner si juste l’écriture de Christophe Etemadzadeh. »

Par Par Arnaud Genon

Des auteurs et des livres

« Un livre rare, d’une très grande beauté »

Par Par Clémence de Blasi

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1/2 « La Vie sans savoir », se souvenir des (belles) choses

« On plonge avec l’écrivain au cœur de l’enfance, intrigué par l’attirance que ce récit autobiographique a sur nous. »

Par Par Eric Blaise

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2/2 « La Vie sans savoir », se souvenir des (belles) choses

« On plonge avec l’écrivain au cœur de l’enfance, intrigué par l’attirance que ce récit autobiographique a sur nous. »

Par Par Eric Blaise

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Christophe Etemadzadeh

Un projet proustien.

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Le roman qu’on s’en fait.

(...) Christophe Etemadzadeh revisite son enfance par fragments signifiants à l’instar d’un Arno Dubois retrouvant dans La Langue du père (Cambourakis, 2019) les fondements de son identité. Beaucoup plus de figures grammaticales et même d’haplologie chez Etemadzadeh qui a placé la barre haut.

Par Par Eric Dussert.

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Pas de gaufres pour Zardosht

Dans « La Vie sans savoir », Christophe Etemadzadeh restitue son enfance lilloise au plus près du vécu plutôt que du remémoré.Une recherche ambitieuse, et réussie.

Par par Bertrand Leclair

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La grande beauté

L’un des plus beaux livres de ce début d’année 2021 est un récit de souvenirs écrit par le rejeton d’un Iranien et d’une Belge. Il dit que « ses souvenirs d’enfance ressemblent à des rêves », et puis il nous fait entrer dans ce rêve et l’on est ébloui.

Par par Frédéric Beigbeder

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Identité j’écris ton nom

Christophe Etemadzadeh signe un roman en forme de généalogie de son passé et d’enquête sur les siens, sous l’ombre tutélaire du narrateur proustien. (...) La plume d’Etemadzadeh allie la distanciation de « l’étranger » et la minutie incisive d’un cerveau toujours sur le qui-vive, et exerce une drôle de fascination. L’identité est ce qui est identique. Or, à quoi est-on censé être identique ? Là est la question. Et tout le mystère.

Par par Sean J. Rose